Mon engagement
Pendant le déroulement du travail (coaching, thérapie, formation), en tant que professionnelle, dans l’intérêt et le respect du consultant, je m’engage à :
Lors du 1er contact
– Accueillir tout consultant(e) dans des conditions confortables, l’écouter exprimer la raison pour laquelle il consulte et la prendre en compte.
– Expliquer clairement au consultant, si j’accepte de le prendre en charge, quelles seront les modalités du travail (quels types de coaching, de thérapie et d’approche, en fonction de sa demande), ainsi que les conditions matérielles de durée, fréquence et montant.
– Répondre aux éventuelles questions du consultant concernant le fonctionnement du travail et mes compétences particulières : méthodes utilisées, références théoriques, formations, modalités de contrôle professionnel des pratiques, et tout ce qui peut témoigner du sérieux de ma démarche et de ma pratique.
– Ne pas nuire. S’il juge mon approche inadaptée, accompagner le consultant vers un autre professionnel pouvant l’aider.
Au fil des séances
– Ne pas utiliser ma position de praticienne en coaching et en thérapie pour obtenir du consultant quelque avantage que ce soit autre que la rémunération due pour le travail effectué.
– Respecter le secret professionnel (1). Ne révéler à personne le contenu de ce qui m’est révélé pendant les séances sauf dans les cas suivants (2) :
- a) Si dans l’intérêt du consultant, en tant que thérapeute, j’aborde avec d’autres personnes (conjoints, parents…) des éléments révélés lors du travail effectué avec le coaché. Dans ce cas néanmoins, je ne peux le faire qu’avec l’assentiment explicite du consultant.
- b) Si en tant que praticienne supervisée, j’exprime un cas lors d’une séance de supervision ou de partage entre confrères. Dans ce cas néanmoins, je dois veiller à ce que le consultant ne puisse être reconnu et demander un engagement de secret à mes confrères.
- c) Si des révélations livrées au cours d’une séance sont incompatibles avec l’éthique, je m’engage à l’indiquer au consultant et ait dès lors la possibilité de cesser la relation thérapeutique.
- d) Si une des révélations faîtes au cours d’une séance peut me faire penser que le consultant ou des tiers sont en danger et ce dans les limites fixées par la loi (2), je peux éventuellement avoir recours à la levée du secret professionnel.
– Prendre en compte les avis du corps médical ainsi que les traitements associés.
Fin du travail
- Finaliser le travail et respecter le désir du consultant d’y mettre fin.
- Indiquer au consultant, lorsque c’est le cas, que le travail est terminé. Engager une conversation pour l’inciter à décider de la meilleure façon de terminer le travail et lui indiquer que je reste disponible.
- Ne pas relancer le consultant qui a cessé les séances sans prévenir, sauf pour manifester de l’intérêt pour sa santé quand un risque est ouvert.
- Rappeler le cadre du travail quand la situation exige cette posture.
- Relancer un impayé.
Votre engagement :
Le consultant s’engage à :
- Prendre connaissance de la Charte déontologique ci-dessous.
- Respecter le cadre fixé par le praticien, en particulier le règlement des séances au prix convenu, et éventuellement des séances manquées aux conditions convenues.
A noter : en tant que membre de la Fédération des professionnels de la Psychothérapie et de de la psy-diversité, PsY en mouvement, ainsi que de l’association des Thérapeutes parisiens, j’ai également signé le code de déontologie de ces organisations, que vous pouvez consulter ici et ici.
Ma charte déontologique
En tant que praticienne en thérapie et coaching, je m’engage à respecter et à faire respecter les principes généraux qui régissent l’exercice des activités libérales et notamment toutes les règles suivantes qui constituent le code éthique et déontologique de la profession.
- J’établis un accord précisant l’objectif du consultant, le cadre de mon intervention ainsi que mon engagement à respecter auprès de lui, les règles du secret professionnel garantissant la stricte confidentialité des informations échangées (1).
- Je m’engage à apporter un soutien inconditionnel à mon consultant, à l’aider à optimiser ses capacités et ses ressources dans le respect de sa demande. Je l’aide à se fixer des objectifs motivants et à donner le meilleur de lui-même. Je l’accompagne dans la mise en œuvre des moyens les plus efficaces pour lui permettre d’atteindre ses objectifs.
- En tant que thérapeute, je m’assure que mon intervention sert l’intérêt du consultant et veille à agir avec un haut niveau d’intégrité pendant toute la durée de la relation de l’accompagnement. Si j’estime ne pas posséder la compétence pour intervenir dans le domaine pour lequel on me consulte, je réfère au consultant une autre personne-ressource. J’informe également le consultant lorsque les problèmes soulevés par l’intervention sortent du champ de mes compétences et lui recommande le cas échéant, le recours à d’autres professionnels.
- J’informe le consultant sur la nature des formations que j’ai reçues ainsi que sur les qualifications obtenues (master 2 et DEA en philosophie, certifications en psychopathologie et développement managérial personnel et professionnel, formation théâtrale et scénaristique, notamment). Je l’informe également, que c’est en conscience, que j’exerce aujourd’hui cette fonction de praticienne en coaching et thérapie, à partir de mes formations, de mon expérience et de la supervision à laquelle je me soumets régulièrement.
- Je possède un lieu de supervision régulier où je peux faire le point sur ma pratique et continuer à progresser. J’aurai recours à mon superviseur lorsque je rencontrerai un souci particulier avec la problématique d’un consultant.
- En aucune circonstance, je ne mets à profit ma situation de thérapeute pour en tirer des avantages, que ceux-ci soient d’ordre financier, social ou sexuel.
- Si au cours de l’accompagnement, je constate que d’importantes divergences empêchent ma pratique, je suis alors dans l’obligation éthique d’y mettre fin, en expliquant clairement les raisons de ma décision. Dans la mesure du possible, je veille à proposer d’autres options au consultant.
- Consciente de ma position, je m’interdis d’exercer tout abus d’influence.
- Je m’engage en toutes circonstances à faire preuve d’une entière loyauté fondée sur le respect des valeurs personnelles du consultant qui m’a honorée de sa confiance et à mettre tout en œuvre pour sauvegarder ses intérêts légitimes.
- La thérapie, le coaching et l’art thérapeutique (par l’écriture et le théâtre notamment) sont des techniques de développement professionnel, personnel et artistique. En tant que praticienne, je laisse de ce fait toute la responsabilité de ses décisions au consultant. Le déroulement de ma méthode se fait du reste dans le respect total du développement du consultant.
- Je m’interdis toute démarche, manœuvre ou déclaration pouvant directement ou indirectement nuire à la réputation d’un confrère. A l’égard de sa profession, je me tiens à un devoir de réserve dans mes propos et dans mes actes. Je fais preuve de respect à l’égard de la diversité des courants existants dans le domaine de la thérapie et du coaching mais refuse qu’une personne ou un groupe puisse se prévaloir de détenir la vérité en la matière. En tant que professionnelle, je me dois de contribuer à l’image positive de la profession par mon comportement, ma compétence et la vision du monde positive dont je suis porteuse.
- Je m’avise des recherches et avancées dans les domaines professionnels de ma compétence.
- Je suis en mesure d’expliciter au consultant demandeur, les fondements théoriques de mon processus d’accompagnement.
- Je suis loyale, courtoise, bienveillante, empathique, intègre….
A noter : Je m’engage à ne pas adhérer à l’une des sectes répertoriées comme dangereuses par la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires.
Notes :
(1) Article 266-13 du Code pénal : “La révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie d’un an d’emprisonnement et de 1500 Euros d’amende”.
(2) Article 266-14 du Code pénal : Levée du secret professionnel
– Aux professionnels de la santé ou de l’action sociale qui informe le préfet et, à Paris, le préfet de police du caractère dangereux pour elles-mêmes ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont ils savent qu’elles détiennent une arme ou qu’elles ont manifesté leur intention d’en acquérir une. Le signalement aux autorités compétentes effectué dans les conditions prévues au présent article ne peut faire l’objet d’aucune sanction disciplinaire.
– A celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives de privation ou de sévices, y compris lorsqu’il s’agit d’atteintes ou mutilations sexuelles, dont il a eu connaissance et qui ont été infligées à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique.